dimanche 25 décembre 2011

L'année 2011 ? Une belle Pomme de Rainette d'amour

L’équipe du TNLA : Rainette ?? Rainette tu es où ??

Rainette : Vous pouvez toujours courir, je ne viendrais pas marcher avec vous aujourd’hui, je n’ai pas envie !

Gustave : Mais M’man ? Mes copains ?

L’équipe du TNLA : Rainette c’est la dernière semaine avant les vacances, après on te laissera tranquille pendant 15 jours. Alors soit gentille viens !


Rainette : Oui, la semaine dernière je n’avais envie de rien. Il pleuvait, il faisait froid … Ce n’était vraiment pas un temps pour faire une promenade, mais pourtant tous les jours mes coéquipiers venaient me chercher, j’ai bien essayé de me cacher mais j’ai toujours été retrouvé.

Dès le lundi le programme était lancé : lavage complet de la tête au pied en passant par les onglons. Et tout le monde s’y colle et personne ne tire au flanc ! Sinon à partir de maintenant j’ai l’autorisation de lui faire comprendre qu’il vaut mieux pour lui qu’il se motive.


L’équipe de bipèdes qui m’accompagne est bien rodée  maintenant chacun connaît exactement les tâches qu'il doit faire. Pas de perte de temps, l’efficacité est un mot qui est de plus en plus présent dans les esprits. 

Nous sommes à deux mois de Paris et la pression commence à se faire sentir. Mais chacun fait de son mieux pour s’investir et pas une seconde n’est perdue et on n’a pas le temps de jouer aux cartes.


J’ai donc tous les jours eu droit  à ma toilette et à ma petite balade devant les cornadis, et j’y prends goût à montrer à tout le monde qui est la plus belle. Cela me permet encore plus d'imposer mon règne  sur cette exploitation. 


Toujours dans la joie et la bonne humeur il m’arrive parfois de croiser César au cornadis et de faire ma belle devant lui ou de lui faire comprendre qu’ici la patronne à Bazas, c’est Rainette et pas César.


Gustave : Ave Rainette !

Rainette : Gustave …

Les entraînements se répètent et sont de plus en plus long, Gustave arrive dorénavant à marcher sans moi et moi sans lui. Dans le groupe une confiance s’est installée et il n’y a rien de plus positif.

Il a aussi fallu m’apprendre à m’arrêter à l’endroit voulu et dans la posture voulue, au départ il me fût bien difficile de comprendre ce qu’on me réclamait mais avec de la persévérance tout est possible ! Et les artistes qui m’entourent l’ont très bien compris.



Cette confiance a permis bien des choses supplémentaires, Florian m’autorise maintenant des pauses où la pression de la longe ne me tire plus. C’est donc un autre point positif à rajouter à la liste mais les conditions étaient claires, si je ne respecte pas les limites retour à l’ancien régime ! 



Les fêtes de noël et les vacances sont là je ne verrais donc plus mes camarades pendant une quinzaine de jours, Ditché leur a promis de bien s’occuper de moi pendant leur absence mais vendredi au moment de partir la boule au ventre était présente pour tout le monde.

Gustave : Oui, même pour moi. Il me manque tous c’est horrible.

Rainette : Quand je disais tout le monde, je me suis aussi incluse dedans, fils. Nos petits rendez-vous quotidiens étaient un plaisir et il me tarde déjà la rentrée pour les retrouver et partager de nouveau des souvenirs inoubliables.


Au lycée les membres de l’équipe sont souvent confrontés à la question suivante : Il n’y a que les six titulaires qui participent au TNLA ?

Et à cette question ils prennent le temps de répondre que malheureusement oui, à Paris ils ne seront que les six titulaires à fouler la terre de la capitale mais seulement voilà sans des personnes motivées qui soient suppléants, élèves de TCGEA ou même d’autres classes, je pense aux 2nd pro en particulier, ils leur seraient difficile de pouvoir tous gérer surtout lors de leurs stages ou autre.

Alors je vais profiter de cet article pour vous écrire à vous au nom de toute l’équipe et vous remercier pour votre aide et tout le soutien que chaque jour vous nous transmettez, c’est un poids supplémentaire peut être mais c’est aussi un plus de motivation qui nous pousse à nous surpasser pour vous faires honneur !

Rainette, Gustave & L’équipe du TNLA : Merci à tous !


Rainette & Gustave : Il nous reste à rentrer en la compagnie de notre équipe,  une dernière fois dans la stabulation en cette année 2011 et de vous souhaiter de bonnes vacances et un joyeux noël à tous.

En espérant vous retrouvez en forme et de plus en plus nombreux sur le blog et notre page Facebook en 2012 et n’oubliez pas que nous restons à votre écoute sur vos critiques et vos remarques.

L’équipe du TNLA : Ave Rainette et joyeux noël à tous ! 



Rainette et Gustave : Léchouille à tous ! 

vendredi 16 décembre 2011

Rainette, tu pointes !

En pointage allaitant la grille de notation se divise en trois secteurs :

- Développement musculaire : permet d’évaluer les qualités bouchères de l’animal (en gros : combien de viande et où ?)
-Développement squelettique : permet d’évaluer les qualités d’élevage de l’animal (le squelette est-il capable de supporter un poids élevé de viande, le poids des ans ainsi que le poids éventuel d’un produit)
- Autres critères : permettent d’évaluer l’animal dans le standard de race en fonction de son âge ainsi que ses aplombs.

Développement musculaire

Dessus d’épaule : On recherche un « éclatement» maximum.

Largeur du dos : l’éclatement maximum est aussi recherché, on attribuera la même note que le dessus d’épaule si deux traits parallèles sont formés. Un décrochage de ce point par rapport au dessus d’épaule est pénalisant.


Largeur de culotte : On recherche une largeur maximale, ce poste est étroitement lié à l’arrondi de culotte. 


Arrondi de culotte : Noté de profil, il permet d’évaluer les qualités bouchères de l’animal. Plus l’arrondi est important plus la notation sera élevée.

Epaisseur du dessus : Il est noté en fonction de l’épaisseur de « viande » présente, plus cette partie sera charnue, plus la note sera élevée.


Développement squelettique

Grosseur des canons : Ce poste permet d’évaluer l’épaisseur du squelette. Un squelette fin permet un bon rendement carcasse, ce point n’est pas évalué en race Bazadaise, une note de 6 y est toujours attribuée. 

Longueur du dessus : une longueur maximale est recherchée.

Longueur du bassin : On évalue la longueur du train arrière de l’animal de la pointe de la hanche à l’arrondi de culotte, on recherche donc une longueur la plus grande possible. Un animal bien proportionné affiche une longueur de bassin équivalente à la moitié de la longueur du dessus (1/3 longueur du bassin, 2/3 longueur du dessus = longueur de l’animal).

Taille : Permet de globaliser le format et la taille de l’animal au garrot selon l’âge de l’animal. En race Bazadaise une taille au garrot optimale (note 9) est équivalente à 1m46. 


Largeur aux hanches : Appréciée du dessus, elle renseigne une première fois sur la qualité du bassin. Un bassin long et large facilite le vêlage.


Autres critères

Qualité de race : Ce poste varie en fonction de la race, il consiste à évaluer la couleur de robe, l’aspect des cornes, l’harmonie de l’animal, l’expression de la tête. 


Aplombs antérieurs & aplombs postérieurs : Il permet de noter la posture de l’animal et la qualité de ses aplombs, le risque est que l’animal soit dit « panard » ou « cagneux ». Les aplombs ont un impact non négligeable sur les déplacements. La note optimale, le 5, correspond donc à  des aplombs parallèles.


Rectitude du dessus : Plus le dos se creuse moins la note est importante. Nous recherchons un dos le plus droit possible.



Développement général selon l’âge : Il permet de situer un animal par rapport à ses congénères. 

Les résultats de Rainette ne sont pas rendu publique pour préserver la présentation de Paris, plus de détail sur notre championne ? Rendez-vous à Paris du 29 février au 4 mars.

CJAJ : Concours de jugement d’animaux par les jeunes

CJAJ : Concours de jugement d’animaux par les jeunes

Le CJAJ plus communément appelé « pointage » se déroule chaque année sur la base du volontariat, dans les établissements agricoles français.

Celui-ci consiste à évaluer les critères physiques d’un animal (équin, ovin, bovin lait ou allaitant).  



Selon l’espèce, les critères observés sont variables mais globalement ceux-ci ont le même objectif : noter les développements squelettique et musculaire de l’animal.
Les notes attribuées sur la grille s’étalent entre 1 et 9.

Les critères spécifiques à chaque espèce sont importants : ils apportent un complément de jugement sur l’animal :
- En équin, l’allure est elle aussi notée pour donner une meilleure vision des aptitudes de l’animal
- En bovin lait, la majeure partie de la grille de notation interroge sur la qualité de la mamelle (poste essentiel pour la production laitière) mais aussi sur sa longévité (importante pour l’ "amortissement"  de l’investissement fait en génétique).
- En bovin allaitant, la grille de pointage permet d’évaluer les qualités bouchères (en lien avec la localisation des "morceaux" de viande sur le squelette) ainsi que les qualités d’élevage de la vache.
- En ovin, un point particulier est adressé au jugement de l’état corporel.

Au lycée les premières phases de qualifications du pointage se sont déroulées le 5 décembre.

Les classes qui ont participé à ce concours sont :
- les classes de T CGEA
- la classe de 1ère CGEA
- la classe de 2nde Pro PA
- la classe de 2nde GT



Durant cette journée, les anciens champions se sont appliqués à renouveler leurs exploits et les débutants ont pris plaisir, quant à eux, à découvrir cette discipline. Dans chaque catégorie, 15 élèves ont été retenus pour participer aux demi-finales qui se sont déroulées le lundi 12 décembre. 

Pour les demi-finales, des élèves du lycée de Blanquefort et du CFA de la Réole se sont joints à nous.


Les élèves ont eu à "pointer" 3 catégories d’animaux:
- En équin, un cheval de selle et un demi-trait du centre équestre du lycée pour la première qualification et chez des éleveurs en selle et trait respectif pour les demi-finales
- En bovin lait (race Prim’Holstein), des vaches d’un éleveur voisin du lycée (EARL Belle Rive), partageant du matériel en CUMA avec l’exploitation pour la première phase et chez un autre éleveur voisin au lycée pour la phase de qualification à Paris
- En bovin allaitant, des animaux de race Bazadaise de l’exploitation agricole du lycée de Bazas et toujours au deuxième tour sur l'exploitation avec la participation de Miss Rainette

Lors de cette deuxième journée, au cours d’une lutte acharnée, chacun a poussé ses connaissances dans les limites les plus absolues, d’autres ont fait preuve des plus grandes fourberies. 

L’enjeu est de taille, partir à Paris devient donc réel pour neuf jeunes girondins en race Bazadaise, un en Prim’Hosltein et deux en équin.

A ces potentiels futurs champions s’offre la chance de briller à la finale du CJAJ au salon international de l’agriculture de Paris fin février, début Mars.


Dans le prochain article, les résultats du pointage seront donnés pour vous présenter les représentants de notre lycée au pointage à Paris.

Et pour avoir une idée plus précise sur le pointage bovin allaitant en détail sur notre grande star locale : Rainette ! 

L'exploitation, un support pédagogique


Historique : 



- 1967 Création de l‘exploitation agricole en même temps que le collège agricole sur des terres allouées à 10 km du lycée.
- 1973 Rachat par le Ministères de l’Agriculture des terres de Cazade (actuel siège de l’exploitation) à la SAFER, soit 25ha. Le troupeau bovin compte une vingtaine de vaches suitées (Blonde d’Aquitaine et Bazadaise).
- 1978 Rattachement du centre équestre au nouveau lycée
- 1980 Démarrage de la production avicole labellisée dans les poulaillers en bois avec le groupement de producteurs Volaille d’Albret. Location des terres de Lamic comportant 20ha.
- 1996 Construction de la nouvelle stabulation pour loger 80 animaux, dans l’objectif de contribuer le sauvetage de la race Bazadaise.
- 2001 Mise en service d’un poulailler automatisé de 400m2 pour poulet labellisé.
- 2006 Troupeau de 30 vaches allaitantes, production avicole interrompue, suite à la grippe aviaire.
- 2010 Construction d’un deuxième poulailler de 400m2 pour la production de pintades ou autres festifs. 28 000 volailles produites par an et troupeau de 45 vaches allaitantes Bazadaise. S.A.U de 110ha


Productions :


Végétales : S.A.U actuelle (déclaration 2011) 102ha, dont 25ha de céréales en grande partie pour l’auto consommation du troupeau. Le reste de la surface est composée de prairies permanentes ou de prairies temporaires pâturées, fauchées ou ensilées ainsi que de maïs destiné à l’ensilage.

Bovines : L’effectif total au premier octobre 2011 est de 138 animaux, dont :
- 40 Vaches adultes
- 17 Génisses primipares
- 15 Génisses de 1 à 2 ans
- 20 Génisses de 0 à 1 an
- 5 Bœufs gras en finition
- 7 Mâles castrés de 2 ans
- 6 Mâles castrés de 1 an

Chaque année 6 Bœufs gras et une dizaine de vaches de réforme alimentent la filière IGP Bœuf de Bazas. Une dizaine d’animaux est vendue annuellement comme reproducteurs pour d’autres élevages.


Volailles : Trois bandes de volailles Label Rouge (poulets, ou pintades pour la première fois cet hiver) sont conduites dans deux poulaillers de 400m². Le cahier des charges Label Rouge « volailles du Sud Ouest » autorise 11 poulets/m² et 13 pintades/m² dans le bâtiment de 400 m². Le parcours enherbé doit être dimensionné à 2m²/animal, quelle que soit l’espèce. La production de l’année 2011 s’élève à 10 400 pintades et 17 600 poulets.



Centre Equestre : Le centre équestre possède 8 chevaux de club et propose un système de pension pour les élèves du lycée mais aussi les personnes extérieures.

131 adhérents au 1er octobre 2011 : 70 cavaliers extérieurs au lycée, le reste des inscrits correspond aux  élèves du lycée : 61 adhérents, (contre 48 en 2010) dont 37 inscriptions en heures loisirs et 28 inscriptions en hippologie équitation. 



Evènements pédagogiques et Implication territoriale :

Concours du jugement des animaux par les jeunes fin Décembre.
- Formation MSA à la manipulation en sécurité des bovins et des chevaux pour les classes de BAC PRO CGEA et aussi pour des apprentis du CFA de La Réole.
- Participation à la fête des Bœufs Gras. (Prévue le 16 Février 2012)
- Participation et accueil du concours régional des Ovinpiades pour les jeunes.
Introduction des Poneys Landais sur une parcelle de l’exploitation. Suivi et gestion par les élèves du lycée en partenariat avec la Mairie de Bazas.



Projets en cours :

Construction d’une stabulation charpente en pin avec la filière bois du CFPPA pour loger 64 vaches allaitantes est en élevage et engraissement.

Restructuration de l’ancienne stabulation pour accueillir la station de testage des mâles de la race Bazadaise ainsi que les fourrages.


Rainette : Je suis sûr que personne n'arrivera à me trouver dans cet article !

dimanche 11 décembre 2011

Pomme de Rainette : La saga continue

Rainette : Après une semaine d’absence par faute d’un emploi du temps très chargé je trouve enfin quelques minutes à vous accorder pour vous écrire la suite de l’histoire de mes petits artistes et moi. Cet article va regrouper plusieurs semaines avec mes bipèdes, simple question de contenu.

Les sélectionnés pour m’accompagner à Paris sont enfin connus du grand public, leur motivation est impressionnante et même sous la pluie ils ne cessent de progresser. Des petites graines de champions je vous assure.

Gustave vient aussi de fêter ses 3 mois il grandit tellement vite et il est devenu tellement beau. 


Depuis maintenant quinze jours Ditché nous a définitivement coupés du monde extérieur moi et les copines. Interdiction de sortir même pour prendre l’air, les parcelles commençant à devenir trop boueuses pour nous laisser dehors.

La ration alimentaire a donc changé : Foin à volonté et ensilage de maïs sont au menu et mon état s’en fait ressentir. J’ai drôlement forci et je suis devenu encore plus belle et c’est un avantage sérieux pour me mettre en valeur.


Depuis la rentrée en stabu, je reçois quotidiennement la visite de mes petits bipèdes, ceux-ci sont arrivés à caler leur emploi du temps pour s’assurer que tous les jours au moins trois d’entres eux puissent venir me voir, me brosser et me faire marcher avec Gustave et il faut l’avouer c’est tout à fait plaisant.

Gustave : Et puis des petites gratouilles partout ça fait tellement plaisir, et un câlin avec Raphaël ça n’a pas de prix.

Rainette : Ah oui, Raphaël fait parti des trois petits nouveaux qu’on ne connaissait pas très bien jusque là, ils n’étaient pas là lors de nos premiers rendez-vous par faute de problème médicale mais comme vous avez pu le constater grâce à la présentation de l’équipe de la semaine dernière Alexis, Florian et Raphaël sont énormément motivés. Ils se sont très bien intégrés à l’équipe il n’y qu’à voir le lien extraordinaire qui s’est tissé entre Guigui et Raph ‘.



Florian a quand à lui pris son courage à deux mains dès le début et s’est mis à me commander pour me faire marcher. Au début pas trop d’accord de me laisser faire par un inconscient qui c’est pris pour le roi, j’ai bien compris qu'il était le plus apte à me faire marcher correctement. Sa prestance et sa sérénité en fait un membre majeur de cette équipe et fait de ce petit bonhomme une personne que j’écoute et respecte. 



Mais dans sa quête de pouvoir Florian ne sera pas seul, Alexis sera là pour s’assurer que tout se passe bien et que rien ne dérape ou devienne incontrôlable.

Mes journées sont donc bercées par leur visite mais s'ils ne viennent pas je les appelle ! Il ne faudrait pas oublier qu'ici la star c'est moi !

L’équipe du TNLA : Dame Rainette on dit que la race bazadaise a les os fins mais il nous semble que vos chevilles enflent.

Rainette : Je poursuis donc … Maintenant que tout à été mis en place, la douche et la toilette dans sa généralité se passe de mieux en mieux, et tout le monde y trouve son compte.

Gustave : Surtout moi ! C’est tellement bon de se faire bichonner.


Rainette : Bon une fois tout propre on prend les athlètes, on prend la pause et on prend une jolie photo.



Camille a bien voulu laisser son appareil photo pour venir elle aussi participer à cette tâche quotidienne, elle s'est aussi mis dans la tête de nous maquiller … Elle a de drôles d’idées cette jeune génisse.



J’ai longtemps tourné en rond dans le parc d’attente du parc de contention de l’exploitation, mais à Paris rien ne tourne rond et il a fallu m’habituer aux grands espaces. 

Mais ils ont eux peur de me faire sortir avec une seule personne, peur que l’envie de partir me traverse l’esprit. Ils se sont donc mis à deux pour me prendre dehors, même Gustave s’est retrouvé avec un homme de poids et à la première entourloupe on aurait entendu le mot sanction fuser dans nos oreilles.  



Globalement ce petit essai c’est très bien passé Florian et Pierre ayant su correctement me remettre dans le droit chemin dès que l’envie de bouger me prenait.

Après avoir répéter cette entrée/sortie plusieurs fois je fus applaudie par mes équipiers et remerciée par cette sensation de victoire qui pesait dans les esprits. 


Les jours suivants, mon entraînement fut bien différent, accrochée à une remorque il me fallut apprendre à marcher au pas et à un rythme régulier, malheureusement pendant cette manœuvre Gustave ne peut pas me suivre et se fut pour moi bien difficile au début de laisser mon fils seul sous la surveillance de Raphaël. 


Une fois mettre assurée que Guigui était en sécurité me voilà accrochée à cette remorque pour faire un petit tour de l’exploitation.


En chemin nous avons croisé César et son petit troupeau, il m’énerve celui là  il me volerait presque la vedette sur ma propre exploitation et sur mon propre blog.

Je n’aurais pas été de l’autre côté de la clôture attachée à cette remorque je serais allée lui expliquer qui porte la culotte !



Nous avons poursuivis notre petit tour dans la joie et la bonne humeur, chacun racontant à l’autre son point de vue ou son ressenti et puis à côté de tout ça, Miss Rainette elle marche et Miss Rainette elle écoute car Miss Rainette c’est la meilleure.

Gustave : Sérieusement M’man j’espère que jamais je deviendrais comme toi … Tu dois avoir les chevilles qui triple de volume à chaque article.

Rainette : Il va vraiment falloir que tu arrête de trainer avec ces artistes toi ! 


Une fois notre petit tour fini, il fût décidé en commun accord de me faire marcher devant les cornadis histoire de montrer à toutes ces jeunettes qui est la plus belle de la stabulation et qui se voit tous frais payés offrir un voyage à Paris pendant une semaine.

Ditché est venu prêter main forte à mes coéquipiers pour cette tâche ardue qui finalement s’est déroulée sans aucun problème. Alors ? Qui est la plus belle ?






Voilà à quoi ressemble maintenant mon quotidien, je ne suis pas encore tout à fait prête à de nouveau affronter le grand public mais c’est en bonne voie et avec l’équipe motivée qui m’encadre tout va bien se passer.

Les vacances et les fêtes approchent ce qui veut dire qu’il ne reste plus que deux mois avant le grand trophée. 

Nous serons prêts !

Je vous avais parlé que Gustave avait bien grandi ? Alors pour finir l’article voici une photo de lui prise la semaine dernière. 

J’espère que cette article aura ravis mes plus fervents lecteurs et surtout n’hésitez pas à poster un commentaire, c’est toujours un plaisir de les lire et notre équipe fera le maximum pour vous répondre le plus rapidement possible si vous avez des questions à poser. Une page Facebook a aussi été ouverte pour vous permettre de suivre les nouveautés du TNLA plus facilement. 


Rainette & Gustave : Léchouilles à tous ! 

samedi 10 décembre 2011

Ave César ceux qui vont à Paris te saluent !

César est le merveilleux taureau utilisé en monte naturelle sur l’exploitation du lycée sur les retours en chaleur après IA ou sur génisses.

Né le 22 novembre 2007 dans les Pyrénées Atlantiques (64) à Sevignacq-Thèse chez M. Gilles DESERT.

César est arrivé en 2009 sur l’exploitation à l’âge de deux ans.


Numéro national : FR 64 11 878 534 


César est aussi un grand bonhomme de la race Bazadaise, disponible à l’insémination artificielle il est un des taureaux les plus polyvalents et équilibré de sa génération. 





César peut être utilisé dans deux optiques :
- Dans un but viande pour revaloriser des produits tels que le bœuf ou le veau sous la mère en race pure.
- Dans un but d’élevage pour offrir au troupeau des génisses de renouvellement mariant qualité maternelle et qualité bouchère. 


Ses bons résultats en croissance et développement en font un taureau apprécié des éleveurs Bazadais. Il est aussi utilisé en croisement vache laitière (vaches à cellules, réforme, etc …) pour améliorer les qualités bouchères du produit et ainsi augmenter la plus valus.

Plus qu’un taureau, César est l’emblème du lycée. Au-delà de ses qualités c’est avant tout un taureau magnifique à la robe sombre, il est sans aucun doute une des plus grandes fiertés de l’exploitation. Il a su s’imposer en tant que maître des lieux et tout le monde le respecte.


Ave César !

PS : La fiche d'IA de César en détail : ICI

jeudi 8 décembre 2011

Le LEGTPA une grande histoire


Le lycée agricole de Bazas LEGTPA ce situe dans le sud de la Gironde (33).

Cet établissement propose plusieurs formations tel que :
           
Un bac pro en 3 ans  élevage CGEA/SDE (Conduite et Gestion des Exploitation Agricole / Système à Dominante Elevage)

Un bac pro forêt en 3 ans GCCF (Gestion et Conduite de Chantier Forestier)

Une seconde général avec option EATDD (Ecologie Agronomie Territoires et Développement Durable) 
Suivi d’un  BAC STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant)      

BTSA (Brevet de Technicien Supérieur gestion Forestière) Gestion Forestière


Le lycée agricole de Bazas a été créé en 1964. Initialement centré sur la formation des futurs agriculteurs, il a ensuite accueilli dès les années 70 des formations forestières. C’est en 1978 que l’établissement est devenu Lycée professionnel agricole et forestier.

En 1996 il devient Lycée d’Enseignement Général et Technologique Agricole (LEGTA) afin de préparer des formations de techniciens supérieurs forestiers (BTSA Gestion Forestière).

Aujourd’hui il peut accueillir 300 élèves Il dispose d’un internat mixte permettant l’hébergement de 200 élèves. 




Les structures de formation initiale de l’enseignement technique agricole ont été progressivement harmonisées avec celles du Ministère de l’Éducation Nationale, dans le cadre de la rénovation de la voie professionnelle et de la réforme du Lycée, tout en conservant les spécificités pédagogiques des filières agricoles. 

Cette unification permet d’offrir des niveaux de formation équivalents et d’instaurer des passerelles entre les deux types d’enseignements. 

lundi 28 novembre 2011

Pomme de Rainette : encore un article ?

Rainette : Encore un article ? Très sérieusement, pourquoi c’est toujours moi qui écris des articles pour votre blog ? Je ne suis pas une esclave moi messieurs ! Depuis une semaine, c’est le deuxième que vous me faites écrire ! Vous croyez que c’est facile de raconter sa vie sur un clavier avec des sabots ?

Gustave : M’man s’il te plaît fait un effort … Sinon on risque de ne pas aller à Paris.

L’équipe du TNLA : Rainette, la vérité sort toujours de la bouche des enfants. On ne te demande pas le diable, mais juste d’écrire avec régularité un article sur nos rencontres et sur nos préparatifs.

Rainette : Je peux parler des misères que vous me faites et de vos gesticulations de pingouin ?

L’équipe du TNLA : Oui, tu peux parler de ce que tu veux mais ne soit pas totalement négative non plus ! Ou alors, tu pourras mettre une croix sur ton brossage quotidien, ta douche hebdomadaire, sans parler des photos et du voyage à Paris ! Alors gaffe ! Sinon on fait péter la répression !

Gustave : Allez m’man ! Un simple article une fois par semaine ! Dis oui, dis oui s’il te plaît !

Rainette : Bon … c’est d’accord. Mais pas plus d’un par semaine !

L’équipe du TNLA : Si Dame Rainette veut bien prendre place.


Rainette : Bonjour à tous mes très chers lecteurs. Après le premier contact que nous avions eu la semaine passée, mes petits bipèdes sont revenus, plus nombreux, plus motivés que jamais !

Ce jour-là, il n’était plus question de savoir qui viendrait me toucher en premier, mais qui aurait la langue la mieux pendue et tout ce qui s’ensuit, pour venir me décrocher de cette barrière et me faire marcher encore et encore. 

Je n’ai rien perdu de mon savoir faire, je suis toujours de bonne foi, mais le premier qui m’ennuie je le sors à grand coup de corne !

A propos de cornes, j’ai entendu des petits malins prétendre que je ne ressemblais à rien avec ces appendices bizarres ! Vous apprendrez que ces cornes en croissant de lune, c’est typique de la race Bazadaise. Il n’y a que les grandes dames comme moi qui ont le prestige suffisant pour porter une paire de corne aussi magnifique que les miennes ! 


Revenons à nos génisses ! Pour cette première fois, l’employé de l’exploitation, le seigneur de ces terres, l’ami Ditché, est resté au côté de nos novices en la matière pour leur expliquer les subtilités, les petites astuces, les petits problèmes et j’en passe pour porter une vache au « sommet » en concours et je crois que sa présence à remotivé les troupes ! 


J’avais tout intérêt à écouter. Et après un premier tour d’essai en compagnie de Ditché, voici que se traitre me lâche au milieu de ces fauves qui ne cherchaient qu’à se démarquer !

Le premier à vouloir montrer son talent fut :

(Gustave : Roulement de tambour !)

Rainette : Voici la star : Peyo ! Grand génie en cours, machine de guerre avec sa coupe de cheveux qui nous ramène 40 ans en arrière en pleine période disco ! Derrière ses airs de clown, il a été le premier à être sélectionné pour m’accompagner dans cette grande aventure.  Il n’y a pas à dire, c’est un killer !

Gustave : Peyo et sa magnifique coupe de cheveux, dit m’man ze peux avoir la même pour noël ?



Rainette : On verra fiston, on verra …

Pendant que certains semblent  mettre en jeu leur propre vie à me faire tourner en rond, d’autres s’entraînent à faire des licols corrects à mes copines pour être certains que je ne m’échapperais pas quelle que soit la situation. C’est ça la base d’une équipe soudée et solide ! 



Au moindre doute ou à la moindre erreur, les grands athlètes ont à leur côté la maître d’œuvre de ce grand voyage, la personne sans qui rien de tout cela ne serait possible : Madame Lamette, Framboise pour les intimes. Grande chef du projet, elle est aussi le professeur de zootechnie de cette petite troupe et rien que pour cela, tout le monde l’écoute ! Car tout le monde le sait, madame Lamette a toujours raison surtout quand elle a tort ! 



Et pendant que tout le monde continue à s’entrainer, de nouveaux imprudents ont voulu se frotter à mon génie, à ma force, à mon extraordinaire charisme, mon incroyable prestance, mon …

Gustave : M’man !

Rainette : Oui pardon et mon incroyable modestie.

Si ma mémoire est bonne la deuxième personne à  m’avoir fait marcher s’appelle Mélanie, vous savez cette petite blondinette dont je vous parlais dans le premier article. Vous ne voyez pas ? Bref, tout ça pour dire que tout s’est relativement bien passé, nos débuts furent un peu difficiles à cause du stress qui se faisait sentir. 

Mais après avoir repris confiance en elle, il ne lui a pas fallu longtemps, avouons-le, avant de me faire bien marcher !

Gustave : Il faut reconnaître que si l’on compare avec la première fois, tout s’est bien passé, sans trop de casse !


Rainette : Sous l’œil vigilant de Ditché, celui-ci me fait bien comprendre qu’à la moindre entourloupe je serais privée d’ensilage pendant une semaine !

Un troisième et dernier soldat s’est avancé vers moi, ce n’est pas le meilleur ni le plus mauvais, ce n’est pas le plus malin ni le plus idiot. Geek de formation, ce qui le handicape ! Mais rien à dire sur sa motivation. Yann pour ne pas le nommer, a aussi enjambé cette barrière et m’a fait marcher à l’aide de ses camarades une dernière fois, la dernière de la journée. 



Gustave : Mais un Geek c’est utile pour faire un blog non ? ‘Fin ze trouverais ça logique moi !

Rainette : J’espère juste qu’il ne mettra que des photos avec mon meilleur profil !

Après cette petite heure d’effort et de stress pour tout le monde, mes fidèles adorateurs m’ont offert à boire dans un magnifique verre à pied ! 



C’est ainsi que s’achève cette journée et on vient de m’annoncer que ça sera comme ça jusqu’à Paris ! Alors à la semaine prochaine mes fidèles lecteurs !


Rainette & Gustave : Léchouilles à tous !